Fiche conseil : Planifier

La première année, encore plus que pour les suivantes, on va être accaparé par une multitude d’activités liées au processus de l’installation de sa ferme maraichère. C’est normal. Il est donc important d’avoir planifié en amont l’ensemble de sa saison.

Concrètement, il s’agit de réaliser un planning de semis/plantation et une cartographie de ses jardins. Cela va obliger à définir à l’avance :

  • Les quantités dont on aura besoin et les rendements attendus
  • Et la périodicité des plantations
  • L’espace requis pour mettre en production (surface)
  • Et donc la densité de plantation.

 Ces étapes doivent être entreprises dans cet ordre, bien en amont du démarrage de la saison.

La réalisation du planning de semis/plantation doit être réaliste et pondérée. Le planning ne doit pas laisser de place à l’improvisation et au doute. C’est un outil qui servira tout au long de la saison et qui sera amélioré et affiné d’année en année.

La planification concerne également l’approvisionnement en fourniture (terreau, amendements et fertilisants, accessoires de palissage et d’irrigation, emballages et fournitures de conditionnement, etc.) et semences et plants (ails, échalotes, pommes de terre, poireaux, etc.). Les commandes de graines et de plants seront réalisées avant le début de la saison. L’ensemble du stock de graines sera entreposé à l’abri, dans un endroit dédié et pratique.

La planification doit permettre de ne pas perdre de temps le moment venu.

La planification allège la charge mentale car elle permet d’anticiper les différentes séquences de la saison maraichère. C’est l’anticipation qui réduit les risques et permet d’être plus résilient.

La planification permet d’être organisé et donc de gagner du temps lorsqu’on est pris dans le feu de l’action. Elle fait la différence surtout dans la période la plus tendue de la saison, en juin / juillet.

Enfin, la planification ne doit pas devenir un dogme infaillible, mais rester ce qu’elle est, à savoir un guide, une carte, un support pour agir efficacement tout en retirant le stress lié à l’accumulation des tâches à effectuer.

Il existe des applications sur smartphone dédiées aux cultures maraichères.

Un tableur ou un document numérique peuvent également convenir.

Et bien sûr, un cahier de culture en papier est aussi parfaitement adapté. Peu importe le support, il doit convenir aux habitudes du maraicher.

Bonne culture !